L’équipe Royal «veut faire partie de la direction du PS» selon Valls
chesnot / sipa
Pour le maire d’Evry, Manuel Valls, le camp Royal veut «faire pleinement partie de la direction du PS».
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Alors que la nouvelle première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry a tendu la main à Ségolène Royal, l’équipe de la Poitevine a bien l’intention de la saisir. «Nous sommes totalement disponibles pour prendre toute notre place au sein du Parti socialiste. Nous voulons faire pleinement partie de la direction, après le Conseil national du 6 décembre» qui doit entériner une nouvelle direction, a déclaré vendredi Manuel Valls. Le fidèle lieutenant de Ségolène Royal a précisé qu’il s’exprimait «au nom de toute l’équipe», en citant notamment Vincent Peillon, François Rebsamen et le maire de Lyon Gérard Collomb. Et de conclure : «Il faut tourner la page du congrès de Reims et des étapes difficiles et douloureuses qui ont suivi.» Il reconnaît également que le PS en est ressorti «incontestablement affaibli». Le congrès de Reims de la mi-novembre a été celui de la division et n’a pas dégagé de synthèse entre sensibilités. Il a été suivi d’un vote des militants socialistes, remporté au deuxième tour par Martine Aubry avec 42 voix d’avance sur Ségolène Royal. Un écart porté à 102 voix après examen des litiges soulevés par les deux camps.reconnaît également que le PS en est ressorti «incontestablement affaibli». Le congrès de Reims de la mi-novembre a été celui de la division et n’a pas dégagé de synthèse entre sensibilités. Il a été suivi d’un vote des militants socialistes, remporté au deuxième tour. |
De son côté, la présidente de Poitou-Charentes a entamé des négociations avec sa rivale victorieuse Martine Aubry. Au terme d’une heure d’entretien mercredi, elle a dit attendre les propositions de la maire de Lille «pour savoir sur quelle base nous allons travailler au service des Français». Une nouvelle rencontre est prévue samedi matin au siège parisien du PS, rue de Solférino. Ségolène Royal doit être accompagnée de l’eurodéputé Vincent Peillon, du patron des socialistes des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guerini et du sénateur-maire de Dijon François Rebsamen. Par ailleurs, la première secrétaire a rencontré vendredi dans le cadre de la construction du nouveau PS. par Guillaume DURAND |
Commentaires
Olivier r., le 23 novembre 2008 à 16h33
500 000 emplois en 1 mois! Quelle claque! Et ce n’est pas fini. Les États Unis vont passer dans le mode protectionniste et «America First» dans tres peu de temps. Il faut s’y préparer, et cesser d’investir dans des bons du Trésor américains dont il est de moins en moins sûr qu’ils seront effectivement remboursés, du moins dans leur totalité. Face à la banqueroute américaine programmée, une seule solution: L’Europe!
Anika, le 23 novembre 2008 à 18h17
Je travaillais dans le secteur auto. chez un sous-traitant d’une grand marque et je suis licencié économique depuis peu. Pas facile mais je préfère être chômeur en France qu’aux USA. J’ai la chance d’avoir une «bonne» couverture sociale. Je plaind tous ces pauvres gens et j’espère pour eux que cela ne va pas dégénerer.
Lustucru, le 23 novembre 2008 à 20h46
Voilà le résultat quand on néglige le pouvoir d’achat et surtout la classe moyenne. Il fallait davantage valoriser la valeur travail et moins le capital et on peut craindre qu’aux États-Unis, aussi, la relance ne favorise que les importations et ne permette pas de sortir de cette crise aussi rapidement qu’espéré. La Mondialisation va faire mal au leader mondial du libéralisme. On pourrait y voir la fin de la domination des États Unis.
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